LES VENDEURS DE MALADIES – Reportage Cash Investigation

assalâmu ‘alaykum

 Ces laboratoires qui inventent de toutes pièces une pathologie pouvant correspondre à la nouvelle molécule qu’ils viennent de mettre au point, parfois malgré des effets secondaires avérés, pour lesquels ils ont déjà prévu de nouveaux médicaments….

Les vendeurs de maladies, est un reportage (1h31) de l’émission Cash Investigation sur ces laboratoires qui inventent des maladies pour vendre toujours plus de médicaments, une enquête hallucinante qui rassemble les preuves de tels agissements.

Pendant plus de six mois, les équipes de Cash Investigation ont enquêté sur certaines pratiques de l’industrie pharmaceutique, et ont découvert l’invraisemblable. Depuis une quinzaine d’années, de grands laboratoires, à l’étranger et en France, inventent des maladies pour vendre toujours plus de médicaments. Cette pratique douteuse à but commercial visant à tromper, voire manipuler les consommateurs, peut nuire gravement à la santé à cause des effets secondaires importants, à défaut d’avoir des effets principaux avérés de ces médicaments, pour lesquels ils ont déjà prévu de nouveaux médicaments !

Être un enfant turbulent, un adulte timide, une personne âgée, avoir le trac ou un peu de tension deviennent ainsi de véritables « pathologies » qu’il faut traiter.

Elise Lucet se penche sur un sujet qui dérange et ce, dans le but d’alerter l’opinion publique. Elle part à la rencontre des responsables des entreprises mises en cause pour les interroger, et réclame des comptes aux médecins payés pour dorer la pilule, les traquant à la sortie des colloques pour contourner les services de presse, pointant les conflits d’intérêt, preuves à l’appui.

« Il est temps que les gens sachent ! Nous montrons ce que cachent le marketing et la communication bien lissés de ces géants. Il est notoire que journalistes et attachés de presse travaillent ensemble alors que, parfois, leurs intérêts divergent. Je voulais casser ces interviews entendues et faire dériver le sujet vers des questions plus sensibles et carrément dérangeantes. Montrer comment ces professionnels des relations avec la presse et le public cherchent parfois à nous piéger, journalistes et citoyens ».

Le magazine d’enquêtes se propose ainsi d’être « un lanceur d’alertes », une sentinelle pour les citoyens.

Fausses pathologies, syndromes fictifs etc., certains laboratoires inventent donc de toutes pièces une pathologie pouvant correspondre à la nouvelle molécule qu’ils viennent de mettre au point. Les laboratoires Merck et Sanofi, entre-autres, sont mis en cause dans cette enquête.

L’enquête aborde l’ostéoporose, qui concerne les femmes à partir d’un certain âge. Or, selon des enquêteurs et chercheurs allemands et australiens, cette maladie est inventée de toutes pièces pour vendre des molécules. L’explication est simple, lorsqu’on fait une densitométrie osseuse sur une patiente, il faut savoir que la base prise en compte pour la norme est – La densitométrie osseuse d’une femme de 30 ans ! – Alors à 40, 50 ou 60 ans, il est bien évident qu’elle ne sera pas la même, mais ceci n’est aucunement une maladie, pas plus que le fait d’avoir des rides ou d’être atteint de calvitie avec l’âge. L’ostéoporose est une usure normale des os. Les risques de fracture, bien entendu, augmentent avec l’âge. Les laboratoires prétendent que la prévention diminue de 50 % les risques de fractures, mais ce qu’ils oublient de dire c’est que ce risque ne représente en faite que 2 % des femmes sans prise de médicament, ce qui est très peu.

Le danger des médicaments commercialisés est les effets secondaires redoutables, un  problème nié par ces laboratoires, mais dénoncé par de nombreux patients. L’enquête montre le témoignage d’une patiente américaine à qui le médecin a prescrit du Fosamax à titre préventif. Nécrosée à la mâchoire, ce qui l’a complètement mutilée, elle est décédée suite aux effets nocifs du médicament, un cas loin d’être isolé. Le plus grave, c’est que le médicament en question continue d’être commercialisé.

L’invention de maladies, le colportage de bonnes raisons alléguées de juger les gens malades et de prescrire des médicaments, nommé « disease mongering », est l’objet d’analyses et de fortes prises de position sur le plan éthique depuis une vingtaine d’années. Des mesures correctrices et préventives ont été prises mais tout n’est pas résolu.

Selon une source officielle, l’industrie consacre en France 25 000 euros par an et par médecin à la publicité et à l’activité des visiteurs médicaux. Est présentée la situation de groupes de médicaments : hypolipémiants, psychotropes, antidépresseurs et anxiolytiques, ainsi que les histoires instructives du rofécoxib (Vioxx R) et du benfluorex (Mediator R).

Dans son ouvrage paru aux Éditions Fayard, « Les vendeurs de maladies », le docteur en médecine Emilio La Rosa, diplômé en santé publique et membre du Comité international de bioéthique de l’Unesco, alerte sur les effets de la surmédicalisation de notre santé. Il démontre, molécules et chiffres à l’appui, que la consommation croissante de médicaments peut finir par avoir un effet inverse à celui attendu. De récents exemples prouvent en effet que des médicaments intoxiquent, et parfois tuent.

Par ailleurs, l’auteur dévoile une industrie pharmaceutique prompte à développer toujours plus de produits, dont la plupart ne servent à rien, et qui contribuent à creuser le déficit de la Sécurité sociale.

Malgré ces difficultés, tout semble indiquer que l’industrie continuera dans la même voie, surtout dans les pays en développement.

A la fin, l’enquête évoque également la longue bataille de Shanti Senthikuma, une Indienne de 34 ans vivant dans le Kerala, un État du Sud-Ouest de l’Inde, qui s’est battue pendant des années contre la compagnie Coca Cola qui, pour les besoins de production de son soda, privait la population d’accès à l’eau potable…

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Source texte : http://www.inexplique-endebat.com/article-les-vendeurs-de-maladies-comment-l-industrie-pharmaceutique-nous-manipule-104987341.html

Manger plus sain, se mettre au bio ! Les conseils de Conso’Oumah

assalâmu ‘alaykum

Interview de l’équipe de Conso’Oummah par Muslimette Magazine

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Quelques mots pour vous présenter à nos lectrices ? 

Nous sommes des musulman(e)s, père et mère de famille, qui avons pris conscience que l’alimentation industrielle actuelle ainsi que cette société de surconsommation sont un poison autant pour le corps que pour la foi et nous avons vraiment voulu informer la Oummah de la réalité des choses, de prendre conscience comme nous l’avons fait, c’est pourquoi nous avons fait cette page en espérant pouvoir être le sabab du réveil des musulmans sur le monde qui les entoure in shâ Allah.

Quels sont vos conseils pour avoir une alimentation saine ?

D’éliminer complètement du quotidien l’alimentation chimique, industrielle et transformée in sha Allah. Revenir aux sources, à l’essentiel au Coran et à la Sunnah.

Où faites-vous donc vos courses ? Quels genre d’aliments achetez-vous lorsque vous êtes dans un magasin ?

Alors pour les choses basiques comme le sel, sucre, farine, sauce tomate, fromage, etc, nous achetons en magasin bio. Pour les fruits et légumes étant donné notre mode d’alimentation actuel basé principalement sur le crudivorisme il est impossible d’acheter toutes nos courses en magasin bio car nous n’avons pas encore de salaire de saoudien ou de qatari (ndlr). Donc pour les fruits et légumes nous achetons soit sur les marchés ou alors dans un supermarché spécialiste des fruits et légumes « Grand Frais » qui est vraiment bien et les prix sont abordables el hamdulillah, nous utilisons aussi une astuce pour récupérer des fruits et légumes moins chers.

Ah bon ? Quelles astuces ?

Nous avons prospecté auprès de petites supérettes ou commerçants pour leur demander à prix réduit leurs invendus el hamdulillah certains acceptent du coup ça permet d’avoir des fruits et légumes moins cher et en grande quantité. 

Il y a aussi le fait de faire les fins de marchés : Les commerçants jettent leurs invendus ou produits qui ne sont plus vendables alors qu’ils sont toujours consommables pareil on peut les récupérer gratuitement ou alors marchander avec le vendeur

Très intéressant ! Mais du coup votre budget alimentaire est-il plus élevé ?

Non on fait même des économies el hamdulillah ! Pour quelles raisons ? Déjà car l’alimentation industrielle est bourrée d’additifs qui rendent les gens accro, ce qui fait qu’on mange plus qu’au besoin puisqu’on est complètement addict de la nourriture.

De plus, il y a leur fameuse technique de vente pour nous faire consommer. Combien d’entre nous ressortent du supermarché avec des choses dont nous n’avions pas forcément le besoin, ou l’envie d’acheter en arrivant ? Mais une fois à l’intérieur, nous avons été subitement pris de fièvre acheteuse. Tout ceci est dû à leurs techniques, leurs fausses promotions, la musique, les parfums d’ambiance, etc. Avec l’alimentation industrielle on n’est jamais réellement rassasiés, on a toujours faim subhannALlah, ce qui est complètement l’inverse avec le bio ! Pourquoi ? Car il n’y a pas d’additif dans leurs aliments ou préparations du coup on n’a plus ces envies de manger encore et encore. Dans les magasins Bio certes ce sont des vendeurs aussi, mais il n’y a pas ces mêmes pièges pour les consommateurs : on peut passer dans le rayon chocolat ou gâteau sans pour autant prendre quelque chose. Au final, à la caisse, le caddie est beaucoup moins rempli. On achète réellement que le nécessaire même si parfois il y a des petits « craquages » mais cela reste raisonnable elhamdulillah.

Pensez-vous que du jour au lendemain il soit possible de passer au Bio ?

Oui on peut in shâ Allah, c’est ce qu’on a fait il y a 2 ans après un énième reportage. Celui-ci étaut à propos de la puberté précoce qui touche les petites filles à cause du bisphénol A contenu dans les plastiques, les boites de conserves, etc. On est allé directement dans un magasin bio faire de nouvelles courses et depuis, nous ne sommes plus revenu en arrière elhamdulillah. En connaissant la réalité, il est impensable d’acheter et de faire consommer à nos enfants des produits toxiques subhannAllah.

Pour les produits d’hygiène, en règle en générale, on achète sur le net. Notamment en ce qui concerne les shampoings bio 1L format familial qui durent très longtemps : c’est économique et en plus ils sont vraiment très bien pour les cheveux. De même, pour les déodorants, nous utilisons de la pierre d’alun.

Avez-vous des reportages à conseiller à nos lectrices ?

Pour les reportages, oui il y en a à foison ! Déjà, commencer par tous les Cash Investigation qui parlent alimentation comme ‘gavé de sucre’, ou ‘les récoltes de la honte’, ‘consommateur pris au piège’, etc. Aussi, toutes les vidéos de Corinne Gouget dont un reportage sur le glutamate qui est vraiment très intéressant ‘la vérité sur le glutamate monosodique’ ainsi que les reportages d’Arte tels que ‘aluminium notre poison quotidien’ ou encore ‘planète alu’.

Avez-vous un site web?

Oui nous avons un site elhamdulillah : https://consofamily.wordpress.com/, et un forum pour femmes exclusivement : http://conso-oummah.forumsactifs.com/ (on retrouve un peu ce que l’on retrouve sur le site ça permet aux sœurs de pouvoir poser plus de questions et aussi de pouvoir échanger).