[Témoignage] Nelly Grosjean : cancer des ovaires, purge, nettoyer les émonctoires

Assalâmu ‘alaykum

Nous ne sommes pas médecin, ni pharmacien, ni autre… pour des lourdes pathologies veuillez vous adresser à des professionnels de santé in sha Allah.

Nous vous conseillons une naturopathe vraiment très professionnelle et compétente en la matière, il s’agit d’Irène Grosjean. Vous pouvez obtenir des consultations via son site et si vous le pouvez n’hésitez pas à aller faire des stages chez elle également ça vaut le coup : Consultation .

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Résumé :

Nettoyer le corps en nettoyant les grands émonctoires: intestins, foie, reins, vésicule biliaire… afin de les faire fonctionner correctement à nouveau.

5 mois de purge:
– jus de légumes (1 à 2L par jour)
– 1 avocat ou 1 poignée de graines germées
– grands nettoyeurs (purge) : chlorure de magnésium ou mieux sel de nigari, huile de ricin, Limonette purgative, magnesia san pellegrino

Après ces purges les cellules fonctionnent mieux.
Après la purge, modifier son alimentation : suprimer le sucre, (et abandonner les céréales et diminuer voire abandonner les féculents), un grand verre de jus de légume avant chaque repas, un jour de jeûne par semaine (repos mental, physique, digestif): une journée de jus de légume avec tisanes laxatives pour se nettoyer les intestins.

Transcription :

En parlant d’alimentation, il y a quelques années, une maladie insidieuse appelée cancer est passée à travers mon corps physique et là j’ai eu le vrai traitement donné par ma mère.

Tout le monde la connaît maintenant, elle s’appelle Irène Grosjean. Et j’ai purgé pendant 165 jours, c’est cinq mois et demi. La tumeur sur un ovaire était déjà importante comme un œuf d’autruche. Et cinq mois et demi après, il n’y avait plus du tout de tumeur.

Quels ont été mon rythme de vie et mon alimentation pendant cette période ? J’avais le droit au triptyque habituel des trois purges, c’est-à-dire nettoyer fortement le corps physique, les intestins d’abord, puis le sang, les reins, la vésicule, les grands émonctoires, refaire fonctionner ça correctement.

Bien sûr, comme tout le monde le sait, les maladies dégénératives et principalement le cancer, arrivent à un moment, sur un choc. C’est le facteur déclenchant. C’est aussi le fait de montrer à l’organisme qu’il est capable de… qu’il a déjà pris la décision de se soigner. C’est comme si la maladie disait : « Stop ! Maintenant tu t’occupes de moi. « J’ai besoin que tu t’occupes de moi, de ce corps physique. « Tu n’es pas un pur esprit ni une machine à travailler. « Il faut s’occuper de ce corps physique. « Fais attention à moi, s’il te plaît. »

Mon alimentation dans ces cinq mois et demi, c’était des jus de légumes toute la journée, c’était deux litres, une à deux bouteilles de jus de légumes, parce que j’étais beaucoup en voyage. J’étais bien juste en voiture, avec ma petite mère qui me promenait partout. J’avais besoin de voir la mer, la campagne, d’être dehors, et je ne pouvais plus être enfermée. Bien sûr ma tête n’allait pas très bien. C’était une période hyper dépressive. Gros chagrin, gros chagrin d’amour comme tout le monde en a. C’était le facteur déclenchant.

Six mois et demi après, j’avais perdu deux tailles, j’étais en pleine forme. On n’a plus du tout parlé de tumeur qui a disparu. C’est possible, je ne suis pas la seule. Il y a plein de gens pour lesquels c’est arrivé de la même manière. J’avais droit en plus du jus de légumes à un avocat ou des graines germées. C’était mon alimentation de la journée.

Quand on parle de purge, on se pose des questions. On dit que les purges c’est pas bon, que c’est difficile et compliqué. Nous en avons trois, que nous prenons depuis très longtemps. J’ai grandi au Celnat Nigari, qu’on appelait chlorure de magnésium. On avait notre cure de magnésium dix jours par mois régulièrement. Vingt grammes dans un litre, dont on buvait trois verres par jour. On faisait comme ça dans mon enfance. Ça renforce le système immunitaire. C’est bon dans tous les cas pour tous les humains et animaux.

Et puis de là, il y a 2-3 autres purges. La limonette purgative, la magnésie San Pellegrino, le Chlorumagène, et puis celle que j’ai appelée pendant très longtemps HDR, je ne pouvais plus prononcer son nom, c’est l’huile de ricin. L’huile de ricin décolle les glaires de ceux qui ont des problèmes respiratoires. J’ai eu un père asthmatique, donc génétiquement je suis aussi un petit peu touchée. J’ai fait de supers cures de HDR, l’huile de ricin. Il y a des gens qui adorent ça, ça a le goût d’huile de noisette.

Ces purges drastiques, ces grands nettoyeurs, permettent de faire éliminer les acides, les colles et les cristaux que nous avons accumulés pendant des années, de faire un grand nettoyage.

Quand le corps est nettoyé, nos cellules sont toutes contentes, Elles fonctionnent beaucoup mieux. Quand elles sont perturbées par un ensemble de produits chimiques ou d’aliments non conformes à une alimentation humaine, ce qui est le cas pour la plupart de l’alimentation classique actuelle, alors le corps réagit et dit : « Non, je ne veux plus ! « Puisque tu ne veux pas m’écouter, je vais somatiser, fabriquer une maladie qui va t’obliger à m’écouter, à m’écouter moi, le corps physique.

Voilà l’histoire des grandes purges et des grands nettoyeurs.

Il y a aussi de l’alimentation simple, l’alimentation de cure. Dans les grands principes, je dis : supprimons le sucre, c’est vraiment un poison, ajoutons un grand verre de jus de légume avant chaque repas.

Une fois par semaine, comme c’était dit dans toutes les religions dans le temps, les religions, c’est « relier à », à l’univers. C’était de faire un jour de jeûne, un jour de nettoyage, un jour de stop. C’était le jour de méditation, c’était le jour de repos. C’était le repos physique, mental et digestif.

On peut le faire aisément dans notre civilisation en faisant une journée de jus de légume, ça c’est facile à faire. C’est un puissant reminéralisant, ça donne de la vitalité on n’est pas affaibli et on peut quand même travailler ce jour-là. Et puis faire un jour par semaine une bonne tisane laxative, quelque chose qui nettoie les intestins, de façon à se départir au fur et à mesure des excès et de ne pas prendre de l’embonpoint, des douleurs, etc. C’est pas la peine. Nous avons les moyens. Ça existe et il est possible de le faire.

Nelly Grosjean Respirer la santé :

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Source : Santé-nutrition.org

Les noix de cajou sont un antidépresseur naturel

assalâmu ‘alaykum

Les noix de cajou sont un antidépresseur naturel

Source : Why you don’t try this ?

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Deux poignées de noix de cajou est l’équivalent thérapeutique d’une dose de Prozac. L’acide aminé essentiel L-tryptophane se décompose en anxiolytique dans votre corps. Plus important encore, le tryptophane est transformé en sérotonine, l’un des neurotransmetteurs les plus importants de votre corps.

La sérotonine procure un sentiment de bien-être et de douceur, ou comme diraient certains « pas de soucis ». Son effet est aussi efficace que le Prozac, le Paxil et les antidépresseurs similaires qui imitent en général la sérotonine ou conservent de manière artificielle des niveaux élevés de sérotonine dans votre corps. Vous pouvez faire la même chose avec la nourriture.

Beaucoup de glucides (féculents) dans vos repas aident les tryptophanes à aller là où ça fait le plus grand bien : à votre cerveau. Pour traverser la barrière hémato-encéphalique pour entrer, des glucides sont nécessaires. Un œuf ou deux sur du pain grillé valent mieux que juste un œuf. Les haricots, les pois et les noix contiennent des glucides, donc c’est déjà complet.

Cinq portions de haricots, quelques portions de beurre d’arachide, ou juste une grosse poignée de noix de cajou fournissent un à deux milligrammes de tryptophane, qui sera aussi efficace que les antidépresseurs délivrés sur ordonnance… mais ne le dites pas aux entreprises pharmaceutiques. Certains sceptiques pensent que les gens qui travaillent pour les industries pharmaceutiques le savent déjà. Voici deux citations qui le prouvent :

« Faites très attention à ce qui se passe avec les suppléments alimentaires dans l’arène législative… Si ces efforts sont couronnés de succès, on pourrait créer une catégorie de produits pour concurrencer les médicaments approuvés. La création d’une catégorie réglementaire distincte pour les suppléments alimentaires pourrait couper court aux droits d’exclusivité dont bénéficient les titulaires de demande d’autorisation de nouveaux médicaments. » (Source : Commissaire adjoint de la FDA pour la politique David Adams, à l’assemblée annuelle de la Drug Information Association, 12 juillet 1993)

Voici 15 autres bienfaits étonnants pour la santé des noix de cajou

Qui ne connaît pas les noix de cajou ? On les appelle caju en Inde. On les utilise surtout dans les bonbons et les enfants adorent les manger comme ça. Elles sont pleines d’antioxydants, de vitamines et de minéraux qui sont nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. En fait elles appartiennent au Brésil, mais les portugais les ont amenées en Inde au 16ème siècle. Ces noix en forme de rein ou de haricot ont de nombreux avantages pour la santé, dont certains sont présentés ci-dessous :

1. Prévient le cancer:
Les proanthocyanidines sont une classe de flavonoïdes qui luttent contre les cellules tumorales en les empêchant de se diviser davantage. Ces proanthocyanidines et à forte teneur en cuivre dans les noix de cajou aident à lutter contre les cellules cancéreuses et vous éloignent du cancer du côlon. C’est l’un des principaux avantages des noix de cajou.

2. Santé cardiovasculaire:
Les noix de cajou ont une faible teneur en matières grasses par rapport aux autres noix et sous la forme d’acide oléique qui est très sain pour le cœur. Elles sont sans cholestérol et les antioxydants présents vous éloignent des maladies cardiaques.

3. Diminue la pression artérielle:
Les noix de cajou diminuent votre pression artérielle grâce au magnésium qu’elles contiennent.

4. Aide les cheveux:
Le cuivre est le minéral qui aide vos cheveux à avoir cette couleur. Donc si vous mangez des noix de cajou qui contiennent beaucoup de cuivre, vous pourriez avoir la magnifique chevelure noire dont vous rêviez.

5. Santé des os:
Tout comme le calcium, le magnésium est également important pour la santé des os qui est le composant principal des noix de cajou.

6. Santé des nerfs:
Le magnésium est stocké à la surface des os ce qui empêche le calcium de pénétrer dans les cellules nerveuses et garde ainsi les vaisseaux sanguins et les muscles détendus. Un niveau insuffisant en magnésium peut entraîner le calcium à pénétrer dans les vaisseaux sanguins les menant à se contracter. Le niveau insuffisant en magnésium provoque également une pression artérielle élevée,des migraines etc.

7. Prévient les calculs biliaires:
La consommation régulière de noix de cajou peut réduire de risque de développer des calculs biliaires.

8. Contribue à la perte de poids:
Bien que les noix de cajou soient considérées comme des matières grasses, elles contiennent du bon cholestérol. Ainsi, contrairement à la croyance populaire, ceux qui mangent des noix de cajou au moins deux fois par semaine prennent moins de poids par rapport à ce qui en consomment moins.

9. Antioxydants:
Le sélénium, le cuivre, le magnésium, etc agissent comme des cofacteurs pour de nombreuses enzymes.

10. Aide à la digestion:
Les noix de cajou aide à la croissance et au développement de la synthèse de l’acide nucléique et de la digestion.

11. Regorgent de vitamines:
Les noix de cajou sont riches en vitamines comme la riboflavine, l’acide pantothénique, la thiamine, la niacine, etc. Ces vitamines vous protègent de l’anémie sidéroblastique, la pellagre, etc.

12. Des gencives et des dents saines:
Comme mentionné précédemment, la teneur en magnésium présente dans les noix de cajou est très bonne pour les os. Ainsi les dents et les gencives sont renforcées.

13. Sommeil agréable:
Après la ménopause, ces noix de cajou peuvent vous donner un sommeil détendu et agréable pendant la nuit.

14. Radicaux libres:
Les noix de cajou aident notre corps à utiliser le fer correctement et à éliminer les radicaux libres qui causent des problèmes de santé.

15. Dégénérescence maculaire:
Les noix de cajou peuvent filtrer les rayons UV du soleil et nous protègent contre la dégénérescence maculaire.

Maintenant que vous connaissez les avantages pour la santé des noix de cajou, assurez-vous d’en manger au moins une fois par semaine !

Sources :
Why Don’t You Try This
Food Matters
Dave Sommers
ESM

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Traduction : http://www.sante-nutrition.org/les-noix-cajou-antidepresseur-naturel/

Fibromyalgie et cancer : partage d’une expérience de guérison par l’alimentation vivante

assalâmu ‘alayum

Fibromyalgie et cancer :

partage d’une expérience de guérison par l’alimentation vivante

Source Veg an’ bio

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Cette intéressante expérience est partagée par Gabriela Lerner dans le dernier numéro du magazine GET FRESH. Elle souffrait de fibromyalgie et mangeait ce qu’elle pensait être une alimentation saine tout en étant toujours plus accablée par les symptômes débilitants de sa maladie. Quand un cancer a été diagnostiqué à son mari ils ont découvert ensemble le mouvement de l’alimentation crue et la vie de Gabriela  a complètement changé.

Pour ceux qui n’auraient pas accès à ce texte, je m’efforcerai ci-après de traduire la plus grosse partie de ce que rapporte Gabriela :

Contrairement à d’autres éducateurs en alimentation crue, qui peuvent se targuer d’une expérience de 10, 20 ou même 30 années d’expérience, je suis une relativement nouvelle venue dans le monde du manger des aliments végétaux, non transformés, vivants, crus. Mais je suis une nouvelle venue dont la vie a été dramatiquement transformée en déménageant de ce qui était considéré comme une « alimentation saine » par les nutritionnistes conventionnels vers un mode alimentaire presque complètement cru.

Pendant plus de 20 ans j’ai souffert de fibromyalgie, un état qui provoque des douleurs chroniques dans différentes parties du corps, de la fatigue et d’autres symptômes souvent aléatoires.

Quiconque a eu la fibromyalgie, ou connait quelqu’un qui l’a, comprendra que cela peut amener à un état profondément débilitant et douloureux. Mais, comme la plupart de ceux qui en souffrent, j’ai appris à vivre ma vie de façon à ce que beaucoup de gens qui me rencontraient ne le remarquaient même pas. Cependant à l’intérieur il y avait toujours de la douleur, de la fatigue et une limitation à ce que j’étais capable de faire.

Je n’avais jamais suffisamment d’énergie et souffrais de troubles du sommeil, de SII (Syndrome de l’Intestin Irritable), d’hypoglycémie et d’un brouillard cérébral qui compliquait souvent mon fonctionnement. Mon taux de sucre sanguin pouvait sortir de ses limites à tout moment, ce qui ajoutait encore d’autres symptômes. Je devais nourrir mon corps sans arrêt pour être sûre qu’il ait assez d’énergie pour surmonter les symptômes, et étais convaincue que j’avais besoin de protéines animales pour avoir assez de force. […]

Ensuite, sans qu’on s’y attende, mon mari Neil fut diagnostiqué pour un cancer de la prostate après une visite médicale de routine. Ayant initialement considéré qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, les médecins l’ont rapidement classifié en stade trois. Chirurgie ou hormones et radiation seraient nécessaires.

Nous mangions bien, pour autant que nous en sachions, donc cela fut un gros choc ; il n’était pas supposé être malade. Neil refusa de prendre pour argent comptant ce que les médecins lui avaient dit et décida d’essayer de se soigner par lui-même. Cela signifiait des changements majeurs de mode de vie, une réduction du stress, plus d’exercice et des changements dans sa nourriture. En parallèle aux aliments spécifiquement anti-cancer à ajouter au régime, il décida aussi qu’il ne mangerait plus d’aliments transformés, de viande rouge, de produits laitiers et de sucre. Cette décision provoqua une révolution dans ma cuisine et je fus stupéfaite de remarquer combien d’aliments dans notre réfrigérateur et nos placards étaient transformés et à quel point combien ne collaient plus avec son nouveau régime. Je réalisais rapidement que la plupart de nos produits de base devraient disparaitre et que je devrais en venir à une nouvelle façon de créer des plats qui seraient encore nutritifs et délicieux.

Il y a quelque chose d’intéressant qui arrive quand vous arrêtez de consommer des produits transformés. Moins vous les mangez, moins vous avez envie de les manger. Donc, tout à fait naturellement nous avons commencé à manger plus d’aliments crus, tout ce qui nous arrivait sous sa forme naturelle que nous savions ne pas avoir été transformée.

Nous avons développé un goût pour les légumes frais d’une façon que nous n’avions encore jamais expérimentée. C’était comme si le corps hurlait « donne-moi de la verdure ! donne-moi de la verdure ! » et maintenant, évidemment, je comprends exactement ce qui s’est passé. Une fois que vous donnez à votre corps les nutriments véritables il réalise que c’est exactement ce dont il manque et que c’est ce dont il a besoin. Ce ne fut pas, de toutes les façons, un changement facile et j’ai eu à me battre avec une adaptation de mon approche à cuisiner d’une manière nouvelle. Pas de steak, de saucisse, de fromage ? Vous plaisantez ! Neil avait décidé clairement de ne plus manger de viande rouge, mais nous mangions encore occasionnellement tous les deux une petite part de poulet ou de poisson.

Alors que je recherchais de nouvelles idées de repas je commençais aussi à chercher quels aliments seraient bons pour aider le corps à s’alcaliniser et à soutenir la guérison du cancer. Ce fut durant cette recherche que je croisais le site Web de Marie-Claire Herman (ravishingraw.com).

Marie-Claire avait souffert de fibromyalgie parmi tout un tas d’autres troubles et problèmes de santé qui avaient tous été surmontés avec une alimentation crue. Son histoire de santé semblait tellement similaire à la mienne, mais elle m’offrait surtout l’espoir que, moi aussi, je pourrais aller mieux. Il n’y eut plus d’arrêt pour moi. Si cela avait marché pour elle, cela pouvait aussi marcher pour moi. L’une de mes forces est que lorsque je décide de faire quelque chose je me plonge de tout cœur dedans. J’ai téléchargé le e-livre gratuit de Marie-Claire qui donnait un programme de trois jours d’alimentation crue. Neil et moi-même suivirent ces trois jours ; nous avons adoré la nourriture, nous avons adoré la façon dont nous nous sentions et nous avons décidé sur le champ de rester « crus ».

J’ai toujours été considérée par les amis et la famille comme une cuisinière accomplie. J’ai un talent naturel pour créer des plats délicieux et je suis fière de pouvoir faire un repas quels que soient les produits dont je dispose dans le réfrigérateur. Je ne me contenterais certes pas de repas crus médiocres et savais que je désirais continuer à préparer des plats dont ma famille et mes amis se régaleraient, exactement comme lorsque je les cuisais. Je devais me ré-entrainer comme « chef cru ». Une autre chose importante était que l’alimentation devrait être facile et pas trop longue à préparer pour s’adapter à ma vie occupée. Je commençais à chercher des plats végétariens et à les adapter en plats végétaliens, crus. Je commençais à tester les recettes des autres, mais comme j’étais habituée à créer mes propres plats, je me suis vue désirer les changer et les améliorer à ma propre façon pour qu’ils s’adaptent à nos goûts et à notre mode de vie, bien que je manquais de connaissance et de technique pour cette nouvelle façon de manger.

Mes talents de cuisinière mises au défi par notre décision de passer au cru, je commençais à chercher des cours et des possibilités de formation disponibles pour la novice que j’étais. J’ai envisagé de suivre une formation de chef aux USA avec Matthew Kenney ou Cherie Soria mais finalement je décidais que j’avais seulement besoin d’apprendre quelques nouvelles techniques et plus de compréhension sur la façon dont les différents groupes d’aliments fonctionnaient ensemble. Je me suis inscrite au cours en ligne « Raw chef At home » avec Russell James, le chef cru. A travers ses cours en vidéos j’ai appris à améliorer mes techniques de découpe et comment rendre les aliments attractifs tout en ayant un goût merveilleux. Ses cours m’ont appris le principe de la combinaison des saveurs, quelque chose que j’avais déjà pratiqué intuitivement dans l’alimentation cuite mais qui devait être revu dans ma cuisine crue. En trois mois je commençais à me sentir confiante et confortable avec la création de nouveaux plats crus, à partir de presque rien, de façon quotidienne.

Manger cru n’affecte pas seulement le corps. Quelque chose d’autre se produit qui affecte l’être tout entier. Les légumes crus, les noix, les graines, les fruits et les herbes sont remplis d’une énergie vibratoire élevée et ils vous font vous sentir plus léger, plus heureux et plus en harmonie.
J’ai expérimenté cela dès les premiers mois de mon passage au cru. Je commençais à me réveiller avec joie le matin pour démarrer la journée et découvrais que je n’avais plus les sautes d’humeur auxquelles j’étais habituée avec la fibromyalgie et également la ménopause.

Ces effets m’ont amenée à me poser la question de savoir ce que je souhaitais faire du reste de ma vie. Que pourrais-je faire avec tout ce surplus d’énergie, avec cet esprit dynamique et cette disponibilité que j’étais en train de créer en supprimant mes douleurs ?

A cette époque je dirigeais une société d’import et de distribution, un travail très stressant qui m’était devenu moins intéressant au fil des années. Cependant avant de souffrir de fibromyalgie, j’avais été consultante et coach en développement personnel. J’avais dû abandonner cette carrière à cause de mon état qui me compliquait le fait d’avoir l’énergie et la concentration nécessaires pour l’animation des ateliers. Manger des aliments végétaux, frais et purs et les effets que cela a eu sur ma vie m’a fait réaliser que je souhaitais retravailler avec les gens, les aider à retirer le meilleur de leur vie et être aussi sains que possible. Ce ne fut pas un grand saut à faire que d’arriver à la conclusion que je souhaitais enseigner l’alimentation crue.

J’ai donc suivi les cours de Russell James et les cours intensifs de Karen Knowler pour les enseignants en alimentation crue. C’est un autre cours en ligne. (…) Comme je commençais à me sentir plus confiante, mettre sur pied mes propres cours fut simplement une histoire de structure de ces cours, de pratique des recettes et de faire un « cours-test’ avec des amis. Je fixais une date pour mon premier cours et commençais à le diffuser sur Internet, sur les réseaux sociaux et localement par flyers et sur des listes d’évènements. Malgré mes efforts intensifs, je n’étais pas sûre de pouvoir enrôler des gens dans un cours alors que j’étais pratiquement inconnue dans le monde cru et ce dans une petite ville du Dorset. Je fus donc agréablement surprise de voir apparaitre 12 participants. Ce qui fut encore plus surprenant et merveilleux fut que tous ces gens aimèrent tant le cours qu’ils s’inscrivirent immédiatement pour le prochain et le suivant. J’eus ainsi 17 réservations pour mon second cours.

L’alimentation crue est un changement de vie, pas simplement un changement de régime et je comprends combien cela peut être dur, étant moi-même passée par là. A travers mes cours je peux donner aux gens des outils simples qu’ils peuvent mettre en pratique à la maison pour faire la transition vers l’alimentation crue.

(…)

Je recois désormais de nombreux retours sur mes cours, tels que « J’ai commencé a boire un smoothie vert chaque matin et je me sens merveilleusement bien« ,  « Vous m’avez inspiré pour manger plus d’aliments frais« , « J’ai fait votre courgette /sauce tomate et mon mari a trouvé ce plat délicieux… sans même noter que c’était cru »  (…). Ces retours encourageants m’ont fait prendre conscience de l’importance des enseignants et coach en alimentation crue pour aider les gens à changer leur mode alimentaire. Beaucoup de gens trouvent facile de se connecter à Internet, de lire les recettes et simplement de les faire. Mais je crois qu’il y a encore plus de gens qui ont besoin d’un petit encouragement sur leur chemin.

Depuis ma décision de passer au mode de vie cru, j’ai graduellement diminué les heures de mon ancien travail pour passer plus d’heures dans le nouveau. Je suis désormais une enseignante et coach a temps plein, suivant des cours dans l’Institute of Integrative nutrition pour obtenir une certification. (…) Je suis particulièrement intéressée par les femmes entre 40 et 60 ans.

Quelquefois elles veulent juste perdre le poids qu’elles ont accumulé au fil des années (…) En vieillissant nous commençons à réaliser que nous ne sommes pas invincible et nous pouvons soudainement être confronté au fait que notre corps n’est pas aussi sain que nous le pensions. (…) Beaucoup de femmes et d’hommes plongent leur tête dans le sable en le réalisant mais d’autres décident de faire un pas vers le changement. Ce sont les gens avec lesquels j’adore travailler comme ils ont déjà réalisé que c’est dans leur intérêt et celui de leur famille de changer leur nourriture.

Mon voyage cru a été exceptionnel a la fois personnellement et professionnellement. Dans mon ancien travail j’étais constamment stressée et poussée vers mes limites. Il a fallu ce revirement vers l’alimentation crue pour que je réévalue ma vie professionnelle et réaliser que je n’avais pas à vivre de cette façon. J’ai décidé de commencer une nouvelle carrière sur une voie différente, concentrée sur l’équilibre et la santé ; pas seulement pour mes clients mais aussi pour moi et ma famille. J’ai 56 ans et je me sens mieux que jamais. Et ce n’est pas une exagération. Je me sens vivante et vibrante. Mon mari n’a jamais été opéré ou eu de thérapie hormonale ou de radiothérapie, bien que nous n’ayons jamais eu la prétention de le guérir par l’alimentation crue. Il y a beaucoup plus pour lutter contre le cancer ou n’importe quelle autre maladie, que la nourriture seule. Mais l’alimentation est l’une des premières étapes sur laquelle tous les autres changements peuvent s’appuyer au fil du renforcement du corps et de sa guérison, le mental et l’esprit ont une chance de se renforcer et  guérir également.

(…)

Parlez à quiconque devenu crudivore et il aura généralement quelque évènement à raconter sur ce qui a déclenche son changement. C’est une grande nouvelle. Cela signifie que l’alimentation n’est pas « un autre régime à la mode ». Il change la vie des gens et encourage ceux avec lesquels nous entrons en contact.

Colette

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Source : http://veganbio.typepad.com/veg_anbio/2014/04/fibromyalgie-partage-dune-exp%C3%A9rience-de-gu%C3%A9rison-par-lalimentation-vivante.html