Drogués au sucre : les 5 signes que vous êtes dépendant

assalâmu ‘alaykum

sucre

Drogués au sucre : les 5 signes que vous êtes dépendant

On a tous eu un moment une envie irrésistible de sucre : glace, cookies, barres chocolatées… alors que vous savez que ce n’est pas bon, que ça va à l’encontre de vos objectifs de poids… vous le mangez quand même.

Manquez-vous de volonté, où est-ce un mécanisme physique et inévitable, sur lequel vous n’avez aucun contrôle ? De plus en plus, l’idée que le sucre et une addiction comme une autre, au même titre que l’alcool ou les drogues dures, fait son chemin. De 5kg par personne et par an en 1850, on est passé à 35kg aujourd’hui… soit près de 100 grammes par jour !

Si on sait depuis quelques années que le cerveau réagit différemment selon la nourriture qui lui est présenté, on ne savait pas si c’était l’apparence, le goût, ou tout simplement l’excitation de l’interdit. Oui, une part de gâteau au chocolat est plus appétissante que des brocolis, mais est elle addictive ?

En 2007, une étude sur des rats avaient montré que le sucre était 8 fois plus addictif que la cocaïne ! Une nouvelle étude de 2013, faite sur des humains, nous en dit un peu plus.

Et si ce n’était pas de notre faute ?

L’étude menée à Harvard en juin de cette année est un modèle de rigueur et de démonstration. Les scientifiques ont fait en sorte d’être irréprochables, face à tout lobby du sucre qui dirait le contraire.

Afin de mesurer la réaction du cerveau à deux milk-shakes identiques en goût et apparence, mais l’un avec plus de sucre (et un index glycémique élevé), les patients étaient séparés en deux groupes tests par hasard (au sort), dans un environnement médical (contrôlé) sans savoir quel milkshake leur était donné (en aveugle).

Ce type d’étude montre un vrai lien de cause à effet, contrairement aux études d’observation qui ne démontrent rien du tout (à l’origine d’idioties comme « Les oeufs plus dangereux que la cigarettes », « Sauter le petit déjeuner favorise les crises cardiaques » et « La viande rouge est cancérigène »).

L’expérience est la suivante. Premier jour : on donne à un groupe un milkshake avec un index glycémique de 34. Quelques jours plus tard, on donne au même groupe un nouveau milkshake avec un index glycémique de 84. Même apparence, même goût, même calories. Le deuxième contient plus de sucre, sans que ce soit perceptible.

Quelques heures après, chaque participant fait un test sanguin et un scan du cerveau. Sans exception, la différence entre les deux milkshakes était flagrante : explosion du taux de sucre dans le sang (comme prévu), mais également un sentiment de faim et envie de plus de sucre. Les scans du cerveau montrent tous une activité forte dans la région du cerveau responsable des addictions.

On en retire deux choses clés : d’une part, même si les macro-nutriments (glucides, lipides, protéines) et le nombre de calories sont identiques, la réaction du cerveau va varier en fonction de l’index glycémique uniquement. Sucres, farines, boissons sucrées… vont vous donner plus faim.

D’autre part, les aliments qui augmente la glycémie sont physiquement addictifs. Ça veut dire que vous ne pouvez pas compter sur votre volonté, mais prendre des bonnes habitudes, tous les jours.

sucre et cocaine

Êtes vous dépendants ?

Pour savoir si vous êtes dépendants au sucre, à la farine ou aux produits industriels, voici quelques signes que vous êtes victime des industriels :

– vous grignotez sans vraiment avoir faim
– ça vous angoisse de vous passer de certains aliments
– vous vous sentez fatigué de trop manger
– vous avez des problèmes de santé ou de vie en société à cause de ce que vous mangez mais vous continuez quand même
– vous devez manger en plus grosse quantité qu’avant pour être satisfait

Dans mon cas, c’était des soirées où ma faim était infinie… cookies, chips, coca. Au bout d’une heure, je revenais dans la cuisine affamé en ouvrant le frigo mécaniquement, pour attraper un autre snack. Maintenant, j’ai compris qu’il vaut mieux prendre 15 minutes et préparer un vrai repas.

Conclusion

Alors même si ce n’est pas toujours possible d’éviter le sucre et que vous avez été victime d’une forme d’addiction, ne comptez pas sur les industriels pour vous aider : la responsabilité de perdre du poids est sur vos épaules. Comme les fabriquants de cigarettes en leur temps, les lobbys agro-alimentaires nieront responsabilité des problèmes de santé publique encore longtemps. Il n’y a rien de bon pour la santé dans le sucre, vous pouvez vous en passer.

La meilleure façon de stopper une addiction, c’est de couper la source dès que possible. J’étais moi-même un addict de Pepsi et toutes sortes de junk food. Progressivement, j’ai retiré les sucres de mon alimentation.

N’attendez pas le diabète, les troubles cardio-vasculaires : si vous avez du mal à perdre du poids malgré vos efforts, c’est probablement le sucre. Lesmembres du Fastingme racontent souvent combien ils sont beaucoup moins attirés par les produits sucrés, simplement en apprenant à faire la différence entre gourmandise et faim.

Et vous, c’est pour quand ?

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Source : https://www.fasting.fr/2013/09/sucre-dependance/

Les 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

assalâmu ‘alaykum

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

Savons-nous vraiment ce que nous mangeons ? Même si c’est inscrit dans la  listes des ingrédients d’un produit, il n’est pas certains que nous ne savons même pas l’origine … quoiqu’il en soit, certains additifs sont vraiment inquiétant .. juste a penser a la glande de la région anale du castor Alors qu’on accuse certains pays de prendre des ailerons de requin ou défense d’animaux .. sommes nous guère mieux ?

6 ADDITIFS ALIMENTAIRES DÉGOÛTANTS QUE VOUS MANGEZ SANS LE SAVOIR

La glu rose, un additif que l’on retrouve dans la viande hachée, n’est que la pointe de l’iceberg : voici 6 autres additifs qui pourraient bien se retrouver dans votre assiette.

Par Beth Dreher

1. Ammoniac

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

Crédit photo: IStockphoto/Elena Elisseeva

Vous avez entendu parler de la controversée pink slime ou « glu rose », un agent de remplissage du bœuf haché, traité à l’ammoniac. On l’a servi dans les cafétérias scolaires et en restauration rapide depuis. Le retour de bâton contre la « glu rose » (également connue sous le nom de lean finely textured beef(LFTB) et boneless lean beef trimmings (BLBT), plus tôt cette année, a conduit à des mises à pied chez Beef Products, un des plus importants fabricants de ce produit et à des annonces par de nombreuses commissions scolaires américaines qui ont banni le LFTB de leurs cafétérias.

Peu importe la supposée innocuité de l’ammoniac dans le bœuf, vous n’avez probablement pas envie d’ingérer un produit corrosif utilisé pour nettoyer les planchers. On retrouve de l’ammoniac en quantités infimes dans le beurre d’arachide, les croustilles et d’autres aliments.

À la vérité, plusieurs aliments transformés contiennent toutes sortes d’ingrédients incongrus, mais jugés sûrs par la Food and Drug Administration (FDA) et le United States Department of Agriculture (USDA.) En voici un aperçu.

2. Glandes de castor

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

Crédit photo: IStockphoto/ Thinkstock

Vous trouverez du castoréum, une sécrétion huileuse odorante obtenue par broyage d’une glande de la région anale du castor, utilisée comme arôme de fraise, de framboise ou de vanille dans certains bonbons, la gomme, la gélatine et le pouding.

3. Poils de porc, poils humains et plumes de canard

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

Crédit photo: Hemera/Thinkstock

Quand vous lisez cystéine sur l’étiquette des ingrédients du pain ou des bagels, sachez que c’est un acide aminé obtenu à partir de poils ou de plumes.

4. Virus en vaporisation

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

Crédit photo: IStockphoto/Thinkstock

Pour lutter contre la listériose, la FDA permet aux producteurs d’aliments de pulvériser les charcuteries avec les mêmes bactériophages utilisés dans les hôpitaux pour tuer les germes pathogènes.

5. Parties d’insectes

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

Crédit photo: IStockphoto/Thinkstock

La femelle du dendroctone nous donne une laque (shellac, en anglais), aussi appelée « glaçage du confiseur ». Elle est utilisée pour rendre les bonbons et les fruits (et les meubles) brillants. Le pigment rouge carmin, couramment utilisé comme colorant alimentaire dans les jus de fruits et les bonbons, est fabriqué à partir de carapaces de cochenilles.

6. Pâte de bois

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir

Crédit photo: IStockphoto/Thinkstock

De minuscules fragments de fibres végétales et de bois, la cellulose en poudre, sont utilisés pour faire en sorte que certains types de crème glacée, faibles en gras, semblent plus crémeux. La cellulose est également utilisée pour éviter que le fromage râpé ne s’agglutine.

http://selection.readersdigest.ca

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Ces bouillons qui tuent les africains (Jumbo, maggi, adja etc…)

assalâmu ‘alaykum

Dolli, Magi nokoss, Jumbo, Maggi, Joker, Adja, Jongué, Tak, Mami, Khadija, Dior, Tem Tem, autant de bouillons utilisés par la cuisinière sénégalaise pour apporter la différence dans sa marmite. C’est une assiette de maladies chroniques silencieuses qu’elle sert …

Le plat sénégalais serait-il devenu un vrai poison pour le citoyen lambda ? La réponse coule de source, face à la recrudescence des maladies non transmissibles. L’espérance de vie au Sénégal en a pris aussi un sacré coup.

De nos jours, le repas traditionnel, bien assaisonné, présenterait des goûts culinaires souvent plus exquis que ceux de nos mammys. Les Sénégalaises férues de bonne saveur ont l’art de mettre du piquant dans l’assiette. Toutes sortes d’ingrédients passent dans la marmite qui s’appauvrit de plus en plus en valeurs nutritives et s’enrichit en sel et calories. Quand les exhausteurs du goût s’y mettent, il faut simplement s’attendre à un cocktail….explosif. Nombreux sont ceux qui pointent l’index sur la cuisinière : le poison est dans l’assiette.

Aux Sénégalaises, il est reproché de mettre trop d’additifs culinaires dans la marmite pour aiguiser l’appétit, dénaturant le  »thiébou dieune » qui aurait été, à l’origine, un plat riche en protéides. Tomate en poudre et plus d’une dizaine de bouillons sont mises à l’actif.  »La recrudescence des maladies telles le diabète et l’hypertension artérielle sont causées par nos femmes qui nous tuent à petit feu, avec leurs substances toxiques. Nous sommes tous malades à cause d’elles. Elles ne cherchent qu’à écourter la vie des hommes… », souligne, un brin ironique, un vieux qui tient sur ses 70 berges, rencontré au centre de diabétologie Marc Sankalé.

Il demande aux autorités de ramener à la raison les Sénégalaises, face à leur utilisation abusive de cette armada de bouillons présente sur le marché sénégalais. Il n’est pas le seul. Le 3éme âge se remémore, avec nostalgie, les recettes toute nature et sans artifice d’antan.  »A notre époque, on resplendissait de santé. On était en pleine forme, car on mangeait sainement. L’alimentation était meilleure ». Du tout bio !

»Le bouillon règle un problème économique. Ils donnent l’illusion du goût »

Autre temps, autres réalités. La crise économique a donné un coup de fouet au panier de la ménagère. Aujourd’hui, déplore Mme Salimata Wade, une universitaire, par ailleurs responsable de la  »Compagnie du bien manger », qui réunit nutritionnistes, diététiciens et spécialistes de la santé, le Sénégal est l’otage d’une épidémie d’hypertension.  »Même les jeunes sénégalais sont hypertendus », note t-elle. Et ce à cause, d’une alimentation trop riche en sels. Mme Salimata Wade craint que cette situation ne s’aggrave, en raison de la baisse du pouvoir d’achat des Sénégalais.  »C’est un problème de société qui se pose. La structure du budget n’est plus la même. Les repas sont fractionnés, les charges énormes et le coût de la vie très élevé ».

Quand elle passe à la loupe les habitudes alimentaires des Sénégalais, c’est pour détecter que le mal est d’une dimension économique. Mme Salimata Wade de s’expliquer.  »Jadis, dit-elle, nos mamans mettaient assez de viande, de tomates fraîches, de légumes frais et d’ingrédients dans la marmite. Ce n’est pas par effet de mode que, de nos jours, les femmes recourent de plus en plus aux additifs culinaires. Les bouillons règlent une dimension économique. Ils donnent l’illusion du goût. Du point de vue gustatif, cela donne de l’appétit ».

»Rééduquer le sénégalais et lui apprendre à manger sainement »

Pour étayer sa thèse, la chercheuse de donner l’exemple de l’équation intenable de la ménagère sénégalaise qui dispose d’un maigre budget.  »Ce n’est pas facile avec une maigre somme de préparer du riz pour plus de quinze personnes avec un kg de viande ou peu de poisson. Tout est cher au marché. Des sardines qui se vendaient à 50f par pièce s’échangent aujourd’hui à 500 f, le kg de kéthiah coûte 1200 F Cfa, un kg de tomates fraîches est vendu à 600. Elles n’ont pas souvent le choix », explique t-elle.

Pour résoudre une difficile équation, la ménagère n’y va par quatre chemins. Elle se rabat sur les multiples bouillons qui donnent le goût du poisson, de la tomate, des épices, de la viande ou des légumes. Il suffit juste de débourser au maximum 200f pour s’offrir autant de saveurs. Et le tour est joué même si les conséquences sont désastreuses, avec des maladies chroniques et silencieuses. Il s’y ajoute, d’après la chercheuse Salimata Wade,  »qu »il y a trop de sel dans notre alimentation. On aime ce qui est saturé en gras et en sel ».

Mais pour l’universitaire, crever l’abcès exige de s’attaquer aux produits synthétiques qui inondent le marché sénégalais. Les bouillons ne sont pas, à cet effet, des cas isolés.  »On ne boit plus, par exemple, du jus mais que des arômes qui sont des produits chimiques ». Avec le système des journées continues, les sandwichs, très prisés à midi, se font à forte teneur de mayonnaise, de moutarde, de ketchup qui sont tout aussi nuisibles à la santé.

Comme solution, Mme Salimata Wade préconise le retour du repas commun en famille.  »On n’a pas d’alimentation idéale à proposer, cela n’existe pas. On doit partir de ce que les gens ont pour changer leurs habitudes alimentaires, en tenant compte des données économiques. Il faut rééduquer le sénégalais et leur apprendre à manger sainement ».

gabonlibre.com

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Source : http://www.sante-nutrition.org/ces-bouillons-tuent-les-africains-jumbo-maggi-adja-etc/